Présentation d’Alexandre

Nous avons démarré notre partenariat avec Alexandre en octobre 2023

Alexandre, Marigny en Orxois

58 km de Torcy, mais vient à Bussy Saint Martin 1 fois par mois

Extrait d’une interview

Racontez-nous votre parcours

Bonjour, je m’appelle Alexandre Staudinger, je suis éleveur de volailles en agriculture biologique, donc en plein air. Je suis installé sur la commune de Marigny-en-Orxois, commune dans laquelle j’ai grandi. Mes parents étaient agriculteurs en polyculture élevage et je m’occupais des animaux de la ferme avec passion depuis mon plus jeune âge (lapins, poulets, chevaux, bovins).

J’ai effectué un master de manager comptable et financier à Paris avant de revenir dans mon village, il y a quelques années, avec l’envie de faire de l’élevage. Mon père m’a cédé une pâture de 8 ha et j’y ai créé ma ferme.

Quelles sont les caractéristiques de votre ferme ?

Il s’agit d’une petite ferme (j’y travaille avec une salariée) pour une production axée sur le bien-être animal, le respect de notre environnement et la qualité de la viande. Je fais de la vente directe (0 ou 1 intermédiaire). Je vends et achète tout dans un rayon de 100km.

J’ai construit 9 poulaillers de 45 m2 déplaçables (afin de garantir une herbe de qualité tout au long de l’année aux volailles). Il y a des volailles d’âges différents dans chaque poulailler. Cela me permet de faire des rotations et de pouvoir ainsi proposer des volailles tout au long de l’année à mes clients.

Quel type de poulet choisissez-vous et pourquoi ?

J’ai choisi des cou-nu pattes jaunes en souche fermière pour deux raisons :

D’une part c’est une souche qui produit une viande de grande qualité
D’autre part c’est une souche rustique particulièrement bien adaptée à l’agriculture biologique et à son mode d’élevage sans médicamentation. Depuis que je suis éleveur, je n’ai jamais eu besoin de médicamenter mes bêtes !

Comment sont-ils nourris ?

Mon père produit des céréales en agriculture conventionnelle donc je ne peux malheureusement pas les utiliser. Je vais reprendre ses terres à son départ en retraite, je pourrai ainsi les convertir en agriculture biologique et nourrir mes volailles avec mes propres céréales.

En attendant, je travaille avec une coopérative de la région qui récolte ses céréales en Ile de France, Hauts de France et Normandie.

Les volailles mangent également de l’herbe qu’elles ont à disposition dans la prairie.

Comment se passe une journée type pour vous ?

Je n’ai pas vraiment de journée type, plutôt une semaine type. Par exemple je suis à la ferme le lundi, mercredi, vendredi et samedi. Le mardi je suis en livraison toute la journée. Le jeudi et le vendredi, je fais des activités qui nécessitent plus de temps sur la ferme (déplacer les poulaillers, tendre les filets pour sortir les jeunes poulets, nettoyer les bâtiments, préparer les poulaillers pour l’arrivée des poussins). À ceci s’ajoute le travail avec la clientèle (livraison le mardi et plusieurs soirs par semaine en AMAP) et le travail de bureau (comptabilité, facturation, prise de commande)

Quelles sont les points forts de votre ferme ?

J’ai créé la ferme autour de 4 valeurs fortes qui orientent ma façon de travailler et d’élever mes bêtes :

· Le bien-être animal (transparence de l’abattoir sur les pratiques d’abattage, élevage en plein air, densité moindre)

· Le respect de l’environnement (engagement en agriculture biologique)

· Produire une viande de qualité (durée d’élevage jusqu’à 112 jours, volailles qui gambadent pour avoir une fibre musculaire bien développée et une chair goûteuse)

· Favoriser le dynamisme économique local (j’achète et vends tout dans un rayon de 100 km).

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